538.6

À tout moment où un membre du clergé cesse d’être autorisé à exercer les droits et privilèges du clergé, le Conseil des accréditations ministérielles préparera un rapport écrit concernant les faits et circonstances du changement de statut. Le rapport inclura les recommandations du Conseil des accréditations ministérielles indiquant si un plan de réhabilitation serait ou non approprié. Chaque district est encouragé à avoir un plan écrit en harmonie avec les directives du Manuel, pour aider dans le processus de réponse, de réhabilitation, de réconciliation et d’une possible restauration au ministère du membre du clergé impliqué dans une conduite indigne d’un ministre. Si un plan de réhabilitation est approprié, le Conseil des accréditations ministérielles travaillera, dans la mesure du possible, avec l’individu afin d’appliquer le plan de réhabilitation du district. L’objectif du plan devrait être de permettre à l’individu de redevenir sain d’un point de vue spirituel, émotionnel, mental et physique. La personne ayant la principale responsabilité de l’accomplissement du plan sera la personne étant réhabilitée, mais le ou les assistants représenteront l’église en fournissant leur soutien et leur aide. L’(les) assistant(s) ou leur représentant donneront un rapport au Conseil des accréditations ministérielles une fois par trimestre concernant les progrès accomplis vers la réhabilitation. La forme du rapport sera établie par le Conseil des accréditations ministérielles. Le Conseil des accréditations ministérielles peut réviser le plan de réhabilitation de temps en temps selon les circonstances.

538.7

Un membre du clergé n’est pas en règle ne prêchera pas, n’enseignera pas une classe d’école du dimanche et n’exercera aucune fonction de confiance ou d’autorité dans l’église ou dans les réunions d’adoration et ne sera assigné à aucun rôle ministériel à moins que le Conseil consultatif de district, le Conseil des accréditations ministérielles, le surintendant de district et le surintendant général ayant juridiction ne déterminent que l’individu ait fait suffisamment de progrès vers la réhabilitation pour justifier une nouvelle autorisation pour l’individu concerné de servir dans un poste de confiance ou d’autorité. Les personnes en charge d’examiner une telle approbation évalueront avec soin si l’individu qui n’est pas en règle s’est repenti de sa conduite d’une manière appropriée. Une vraie repentance implique un sens profond de culpabilité personnelle accompagné d’un changement de comportement qui dure pendant une période suffisamment longue pour démontrer que le changement sera vraisemblablement permanent. L’approbation pour un service dans un poste de confiance ou d’autorité peut être accordée avec ou sans restrictions. (605.1–605.2, 605.5, 605.11–605.12)

600

Les objectifs de la discipline dans l’Église sont de maintenir l’intégrité de l’église, de protéger du mal les innocents, de préserver l’efficacité du témoignage de l’église, d’avertir et de corriger les négligents, d’amener les coupables au salut, de réhabiliter les coupables, de ramener à un service effectif ceux qui sont réhabilités et de protéger la réputation et les ressources de l’église. Les membres de l’Église qui désobéissent à l’Alliance du caractère chrétien ou à l’Alliance de conduite chrétienne, ou qui violent volontairement et continuellement leurs vœux de membres, doivent être traités avec bienveillance mais aussi avec fermeté, selon la gravité de leurs offenses. La sainteté de cœur et de vie étant la norme du Nouveau Testament, l’Église du Nazaréen insiste sur un ministère pur et exige que ceux qui ont une accréditation en tant que membre du clergé soient orthodoxes quant à la doctrine et mènent une vie sainte. En conséquence, la discipline n’a pas une fonction punitive ou de rétribution, mais sert à atteindre ces objectifs. La détermination du statut et de la continuité de relation avec l’église dépend également du processus disciplinaire.

601

Une réponse est appropriée à chaque fois qu’une personne ayant l’autorité pour répondre prend connaissance d’informations qu’une personne prudente croirait crédibles. Une réponse est également appropriée quand des informations conduiraient une personne prudente à croire que l’église, des victimes potentielles d’une inconduite ou toute autre personne pourraient souffrir des conséquences de l’inconduite d’une personne investie de confiance ou d’autorité dans l’Église.

601.1

Quand une personne qui n’a pas l’autorité pour répondre au nom de l’église prend connaissance d’informations qu’une personne prudente croirait crédibles et qui conduiraient une personne prudente à croire qu’une personne en situation de confiance ou d’autorité pourrait être engagée dans une inconduite au sein de l’église, la personne ayant les informations devra en informer le représentant de l’église ayant l’autorité pour répondre.

603

Résolution de questions disciplinaires par consentement. Le processus disciplinaire décrit dans le présent Manuel a pour but de fournir un processus approprié pour la résolution d’allégations d’inconduite lorsque les allégations sont contestées par l’accusé(e). Dans de nombreux cas, il est approprié de résoudre les questions disciplinaires par un accord. Les efforts visant à résoudre les questions disciplinaires par accord sont encouragés et devraient être entrepris aussi souvent que possible.

604

Si un membre laïc est accusé de conduite non chrétienne, de telles accusations seront soumises par écrit et signées par au moins deux membres qui ont été fidèles dans leur assistance à l’église pendant au moins six mois. Le pasteur nommera un comité d’enquête de trois membres de l’église locale, sur approbation du surintendant de district. Le comité fera un rapport écrit de son enquête. Ce rapport doit être signé par une majorité et archivé par le conseil de l’église.

Après l’enquête de l’église locale et conformément à ses découvertes, deux membres en règle de l’église locale peuvent signer les charges contre l’accusé(e) et les remettre au conseil de l’église qui les archivera. Par la suite, le conseil de l’église nommera, sujet à l’appro­bation du surintendant de district, un Conseil de discipline local composé de cinq membres sans préjugé et capables d’écouter et de juger le cas d’une manière juste et impartiale. Si le surintendant de district est de l’avis qu’il est impossible de sélectionner cinq membres de l’église locale à cause de la taille de l’église, de la nature des allégations ou de la position d’influence de l’accusé(e), le surintendant de district, après avoir consulté le pasteur, nommera cinq membres laïcs venant d’autres églises du même district qui formeront le Conseil de discipline. Ce conseil tiendra une audience aussitôt que possible et déterminera les faits impliqués. Après avoir entendu les témoins et examiné les preuves, soit le Conseil de discipline absoudra l’accusé(e) soit il administrera la discipline comme les faits en cause l’exigeront. Une telle décision doit être unanime. La discipline peut prendre la forme d’une réprimande, d’une suspension ou d’une expulsion du statut de membre de l’église locale. (515.8)

604.1

Un appel contre la décision d’un Conseil de discipline local peut être présenté à la cour d’appel de district soit par l’accusé(e) soit par le conseil de l’église dans les trente jours de cette décision.

604.2

Quand une personne laïque a été expulsée du statut de membre de l’église locale par un Conseil de discipline local, elle ne peut se joindre à nouveau à l’Église du Nazaréen sur le même district qu’avec l’approbation du Conseil consultatif de district. Si un tel consentement est accordé, elle sera reçue comme membre de cette église locale en utilisant la formule approuvée pour la réception de membres d’église. (21, 28–34, 112.1–112.4, 801)

605

La perpétuité et l’efficacité de l’Église du Nazaréen dépendent largement des qualifications spirituelles, du caractère et de la façon de vivre de ses ministres. Les membres du clergé suivent un appel de haut niveau et servent comme des personnes ointes de Dieu et en qui l’Église se confie. Ils acceptent cet appel tout en sachant que ceux qu’ils servent s’attendent à ce qu’ils aient des normes éthiques personnelles élevées. À cause de ces exigences élevées, le clergé et leur ministère sont particulièrement assujettis à des accusations d’inconduite. Nous exhortons donc nos membres à adopter le processus suivant avec la sagesse et la maturité bibliques qui caractérisent le peuple de Dieu.