28.2

En outre, nous reconnaissons la validité du concept de conscience chrétienne collective, éclairée et guidée par le Saint-Esprit. L’Église du Nazaréen, en tant qu’expression internationale du corps de Christ, reconnait sa responsabilité à chercher des moyens de concrétiser la vie chrétienne, afin qu’elle conduise à une éthique de sainteté. Les normes éthiques historiques de l’église sont en partie exprimées dans les articles mentionnés à partir du paragraphe 34. Elles doivent être soigneusement et consciencieusement observées comme guides et aides pour une vie de sainteté. Ceux qui violent la conscience de l’église le font à leur propre péril et au détriment du témoignage de l’église. Les adaptations culturelles seront soumises à l’approbation du Conseil des surintendants généraux.

28.3

L’Église du Nazaréen croit que ce style de vie, nouveau et saint, implique des comportements à éviter et des gestes d’amour rédempteurs à accomplir pour l’âme, l’esprit et le corps de notre prochain. Un domaine rédempteur de l’amour concerne la relation spéciale qu’avait Jésus avec les pauvres de ce monde, tel qu’il l’avait commandé à ses disciples. Ainsi, son Église devrait d’abord rester dans la simplicité et éviter toute recherche de richesse et de luxe. Ensuite, elle doit se consacrer à prendre soin, nourrir, vêtir et loger les pauvres et les exclus. Dieu, tout au long de la Bible et dans la vie et l’exemple de Jésus, s’identifie et soutient le pauvre, l’opprimé et la personne qui n’a pas de voix dans la société. Nous sommes également appelés à nous identifier et à être solidaire avec les pauvres. Nous affirmons que le ministère de la compassion envers les pauvres inclut aussi bien des actes de charité qu’une lutte visant à leur obtenir l’opportunité, l’égalité et la justice. Nous sommes également convaincus que la responsabilité du chrétien envers les pauvres est un aspect essentiel de la vie de tout croyant qui cherche une foi agissant par l’amour. Nous affirmons que la sainteté chrétienne est inséparable du ministère envers les pauvres en ce qu’elle incite le chrétien à aller au-delà de la recherche de sa propre perfection et vers la création d’une société et d’un monde plus justes et équitables. La sainteté nous motive à consacrer nos moyens pour soulager les personnes dans le besoin et ajuster nos désirs en conséquence, plutôt que de s’éloigner des situations économiques désespérées de personnes dans le monde.

(Exode 23.11 ; Deutéronome 15.7 ; Psaumes 41.2 ; 82.3 ; Proverbes 19.17 ; 21.13 ; 22.9 ; Jérémie 22.16 ; Matthieu 19.21 ; Luc 12.33 ; Actes 20.35 ; 2 Corinthiens 9.6 ; Galates 2.10)

28.4

En mentionnant les pratiques à éviter, nous reconnaissons qu’aucune liste, aussi exhaustive soit-elle, ne pourrait contenir toutes les formes de mal présentes dans le monde. Par conséquent il est essentiel que nos fidèles recherchent ardemment le secours de l’Esprit, en cultivant un discernement par rapport au mal, qui transcende la lettre de la loi, en se rappelant la recommandation biblique : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon ; abstenez-vous de toute espèce de mal. »

(1 Thessaloniciens 5.21–22)